nous n'avons pu approfondir autant que nous l'aurions voulu les connaissances des gnomes en météorologie.
leurs prévisions sont d'une exactitude qui dépasse de loin celle des stations les plus perfectionnées d'europe occidentale.
à nos questions, il ne donnèrent que les réponses les plus vagues, marmonnant :
"ça se sent" ou
"ça va de soi"
"ça se devine à la couleur du ciel",
"on sait ça depuis toujours", etc ...
il est établi qu'ils sentent l'humidité de l'air et l'approche d'une dépression aux réactions des petites ventouses que porte le revers des feuilles. celles du chêne par exemple, en comptent 58000 par centimètres carré.
de son oeil perçant, le gnome reconnait à l'aspect d'une feuille si ces ventouses sont toutes ouvertes ou fermées.
d'autre part, les gnomes suivent trés fidèlement le cycle de onze ans des taches du soleil.
une troisième indication leur vient des courants atmosphériques qui, à haute altitude, sont les premiers signes annonciateurs des changements de temps.
dans ce cas, les gnomes tiennent leurs renseignements des oiseaux.
la meilleur blague qu'ils imaginèrent pour nous induire en erreur fut de nous montrer labre météo (sertularia cupressina) dont les feuilles retombent mollement quand il fait sec et se redressent dés que l'air est humide.
bien que le gnome sache exactement à l'avance le temps qu'il va faire,
il s'aventure souvent sous la pluie et la grêle, dans le brouillard, la chaleur et le gel car ça lui fait ni chaud ni froid.
aussitôt que la glace a un centimètre d'épaisseur, le gnome chausse ses patins.
si le froid persiste, des concours de patinage sont organisés
le chêne, il faut l'éviter,
sous le saule, ne pas s'érrêter
le pin représente un danger
le hêtre, il faut le chercher.