je rentre du jardin

il passait récupérer un mac déposé chez moi pour elle
j'étais devant un pot de confiture à l'heure du diner comme attablée devant un petit déjeuner
euh 'scuse, je rentre du jardin

mais mais, euh voyons, j'ai appelé, oui c'est ça c'était ce matin que j'ai appelé et tu étais déjà au jardin, tu y a passé la journée ??? et sans attendre la réponse qui d'évidence était positive de rajouter ... c'est grand quand même ... et de réaliser (ses yeux ont fait trois fois le tour de l'oeil sans toucher les orbites) ce doit être affolant tout ce qu'il y a à faire au jardin en ce moment !
je n'ai pas montré mon angoisse
surtout ne pas y penser surtout ne pas projeter surtout ne regarder que la première ligne de la liste
j'ai maitrisé mon émotion et d'un air dégagé j'ai répondu ... il y a des priorités, c'est tout
oui c'est ça c'est ça c'est ça

il est reparti avec son mac
je suis retournée devant mon pot de confiture, j'ai sorti le pot de fromage blanc, le muesli et je me suis préparé ma potion magique qui aide a faire un transfert positif : voyons les rosiers c'est fait, le vol-au-vent aussi, il faut semer la prairie fleurie dans les carrés (ouiiiiiiiii les semis d'automne ne lèveeeeeeeeee paaaaaaaaaaaas), mettre des pois de senteurs au potorose, au potobleu ... les haricots ! chouette j'ai trouvé : je vais les faire courrir entre les rosiers là où il vont mal , les rosiers caput, il faut monter le compost, nettoyer la bande rose et faire les mises en place au potager ... bien au chaud dans leur couverture de feuilles : les choux, les poireaux et les fraises , le tout pour l'été
le haut de la liste, rien que le haut de la liste, aller droit à la priorité !

fasciner

l'occasion fait le laron, d'avoir exprimé un souci de fumure, j'avais été livrée d'un tas de m... , aprés un savant calcul entre la distance à parcourir, le bénéfice espéré, le temps de repos, d'autorité, je décidais que la manne resterait là où elle était tombée ... au vue de la moue dégoutée que suscitait régulièrement cette affirmation, il était urgent de revenir au bonne vieille méthode de marcketing : c'est le packaging qui fait tout !

 l'énorme cadeau est désormais emballé

et j'ai déjà récolté quelques oh, ah qui devraient motiver ceux qui vont être invités à s'épanouir là !
c'est un homme de l'art du fascinage qui a oeuvré une grande journée : mathieu jardinier
    
le massif des feuillardiers est au coeur du parc naturel régional périgord-limousin, c' est une forêt de chataignier, où travaillent encore quelques artisans du bois, une poignée d'homme qui s'éfforce de maintenir ce savoir ancestral vivant.
la fascine est une vieille technique permettant de créer des clôtures, les fascines réalisées en chataîgner ont une durée de vie de 8 à 10 ans. (un film protecteur a été glissé entre le bois et la terre intérieure, il sera prudent de prévoir une couverture pour l'hiver qui allorgera la vie de ces bois)

potirons, patisson, courges, melons et autres curcubitacées vont pouvoir se déchainer
mais comment ?

votre avis m'interresse :

est-ce qu'il vaut mieux mettre en place de jeunes plants ?
est-ce que je peux mettre d'ores et déjà des graines dans ce terreau peut-être trop riche (le fumier avait deux ans)

fasciner

l'occasion fait le laron, d'avoir exprimé un souci de fumure, j'avais été livrée d'un tas de m... , aprés un savant calcul entre la distance à parcourir, le bénéfice espéré, le temps de repos, d'autorité, je décidais que la manne resterait là où elle était tombée ... au vue de la moue dégoutée que suscitait régulièrement cette affirmation, il était urgent de revenir au bonne vieille méthode de marcketing : c'est le packaging qui fait tout !

l'énorme cadeau est désormais emballé

et j'ai déjà récolté quelques oh, ah qui devraient motiver ceux qui vont être invités à s'épanouir là !
c'est un homme de l'art du fascinage qui a oeuvré une grande journée : mathieu jardinier

le massif des feuillardiers est au coeur du parc naturel régional périgord-limousin, c' est une forêt de chataignier, où travaillent encore quelques artisans du bois, une poignée d'homme qui s'éfforce de maintenir ce savoir ancestral vivant.
la fascine est une vieille technique permettant de créer des clôtures, les fascines réalisées en chataîgner ont une durée de vie de 8 à 10 ans. (un film protecteur a été glissé entre le bois et la terre intérieure, il sera prudent de prévoir une couverture pour l'hiver qui allorgera la vie de ces bois)

potirons, patisson, courges, melons et autres curcubitacées vont pouvoir se déchainer
mais comment ?

votre avis m'interresse :

est-ce qu'il vaut mieux mettre en place de jeunes plants ?
est-ce que je peux mettre d'ores et déjà des graines dans ce terreau peut-être trop riche (le fumier avait deux ans)

question de pois

les pois, les fèves ne sont toujours pas semés mais ça ne va pas tarder ! entre temps j'ai étudié, je me suis renseigné, j'ai enquêté pour mettre toutes les chances de mon coté ! ou plutôt du côté des pois et des fèves.
alors le pois pour commencer : il doit être semé à 5 ou 6 sentimètres de profondeur, le sillon peut-être plus profond, dans ce cas, on ne recouvrira pas complètement. on ne le fera complètement que lorsque les pois auront levé. les plants seront ainsi mieux fixés et risqueront moins de souffrir de la sécheresse. l'espacement entre les graines sur le rang doit être de 2 à 3 centimètres. bon, jusque là j'ai tout compris ! c'est aprés qu'il y a du fil à retordre : aprés le semis, le plant est légèrement plombé. important : pour le pois,il faut toujours semer en ligne et non en poquet comme pour le haricot nain.
le pois à écosser peut-être semé trés tôt car il ne craint pas le gel. on le mettra en terre début mars jusqu'à fin avril.
le pois mange-tout est sensible au gel lorsqu'il est jeune. on le mangera plantera donc à mi-avril ???
le pois comme l'oignon, a absolument besoin d'un sol ferme, aéré mais pas retourné et pas de compost !
les pois sont une bonne culture précoce. lors de la récolte, les racines restent en terre et les bactéries de leurs nodules ont stocké de l'azote disponible pour les cultures suivantes.
association favorables : carotte, céleri, chou, épinard, radis, laitue, navet ... ce sera carotte !
carotte maraichère ... c'est peut-être plus facile ? les carottes ont besoin dun sol profond, humide et assez léger, suffisamment pourvu de chaux, elle ne supportent pas le fumier frais [] le splus tôt possible au printemps, on sème la carotte en rayons ayant 1,5 cm de profondeur et distants les uns des autres de 25 cm. il est recommandé d'y ajouter un semis repère, par exemple de radis, d'épinard ou d'aneth, car les semences de carottes ne commencent souvent à germer qu'au bout de 3 semaines, et qu'il faut biner le sol entre les rangs. en effet les carottes au stade de la levée sont trés sensibles à l'invasion des mauvaises herbes et à la formation d'une croute superficielle du sol. pour ameublir cette croute, on utilisera de préférence un brise-mottes ou un râteau. dés que possible, on procède à l'éclaircissage des jeunes plants levés à 4 ou 5 cm, à 7 ou 8 cm pour les variétés tardives.
et sur les conseils éclairés d'une potager-woman, j'ai mis les graines à tremper pour au moins vingt-quatre heures
source : le poireau préfère les fraises
encyclopédie du jardinier

comment ça va? au jardin...

aprés un long repos hivernal, le jardin reprend petit à petit des couleurs
à commencer par les violettes .
les primevères qui resplendissent cette année ... grâce à quoi, ou plutôt grâce à qui ? coin-coin et zizi qui se gavent à longueur de journée de ce qu'ils vont fouiner jusqu'au coeur des plantes ; de temps en temps un bruit de coquille peut attirer l'attention ... le canard mais plus souvent la canne déglutit tout entier la cagouille. amie, ami jardinière, jardinier : le canard au jardin serait-il enfin l'arme fatale anti-limace (et puis deux c'est raisonnable, parce que puis qu'ils avalent sans cesse, ils leur arrivent de faire la pause pour digérer : c'est la chance des limaces et cagouilles qui peuvent alors s'évader) certes, cette lutte à gésier débridé ne va pas sans un petit inconvénient : à force de fouiller de gratter la basse cour a tendance à ... comment dire .. estomper les bords de massif : volent cailloux, rhizome d'iris, terre et bulbes mais si peu en comparaison du service rendu.

au potager ... il est grand temps de s'y mettre ! bien inquiéte j'étais : qui a semé ses pois et je ne parle pas des pois de senteurs mais des pois gourmands, pois à râme et petits pois ... le potager est au nord, les gelées sont souvent tardive, il faut que les jeunes plants soient devenus assez fort pour résister et porter à maturité leur floraison. pour aider la terre à chauffer, pour s'économiser plusieurs années de suite beaucoup d'entretien et de coup de bêche, je vais tâcher de mettre à profit la culture sur butte dite culture sur billon
une fois la terre travaillée, une tranchée faîte dans l'axe de la future butte : il faut déposer le compost avant de recouvrir de terre. plus tard la butte sera couverte de feuilles qui garderont l'humidité au sol avant de contribuer à l'amendement du sol.
voilà la butte est prête ... à suivre