buddléia contre euphorbe

déjà au moins six semaines qu'il pleut, qu'il pleut et qu'il pleut ... mais comme aprés un été trop sec, il n'y avait pas de grand travaux de plantations ou de transplantations prévus au jardin ... patiemment j'ai vu l'eau tomber du ciel.
mais des envies sont arrivées, elle m'avait porté des buddléia blanc et jaune et un beau pied de lavatère rose, elle était repartie avec des plants auto-semés d'euphorbe characcia dont la forme résonne avec les boules de buis. il me fallait donc placer ces trésors.

le lavatère devant un junipérus détesté auréus, là où en début d'été j'ai mis deux alstromères, une merveille les alstro ... fleuri tout l'été, les voilà qui forment une touffe de feuillage qui semble persistante, un coup de bêche, et les voilà plus à l'avant du massif et le lavatère à la place.
buddléia blanc, , il n'y en a pas un dans le paquet mais trois, trois, trois petits tours au jardin blanc, je les pose où ? le carré aux grandes fleurs, l'étoiles aux sauges & thyms, l'enclos blanc aux élancées, dans l'enclos blanc, dans la diagonale

et les jaunes ? dans la ligne jaune
et finalement l'avantage d'avoir un sol bien drainé, donc avec beaucoup de caillou, pas mal de calcaire, plutôt pauvre, pentu d'un bout à l'autre, donc bien drainé ! c'est que la terre ne colle pas à la bêche

des champignons dans mon jardin

il a fait trop sec en septembre, trop sec ! et puis ce déluge de novembre ... trop d'eau ! ça délave la  fleur de terre. pousseront pas ! fait trop froid !trop tard pour les champignons ?

je n'ai pas vu la moindre queue de cèpes, ni de girolles mais il parait que les pieds de mouton sortent ! j'ai vu un rosé des prés sans le reconnaitre !

dans le jardin, ils s'en vont par bande, en petits groupes tout du long des charmes mais qui sont-ils ?
d'autres marchent en rond, rond dans la terre, rond de sorcière ?

dans la brume matinale, je me plais à imaginer en faisant mon tour de jardin que d'autres ont servi d'abri nocturne à d'hypothétiques et féériques lutins

l'automne porte ses fruits

l'été de la saint martin ne tiendra pas ses promesses cette année, pluvieux, venteux, gris, à peine un rayon de soleil dans la journée pour faire un petit tour de jardin
pas question de couper l'herbe trop haute, ni de ramasser les feuilles et encore moins de retourner la terre
sagement je n'avais pas prévu de plantation pour cause de sécheresse...
voilà que cet été de la saint martin donnera plus d'eau qu'il ne nous en a manqué durant l'été dernier !

 

la morale de la courge

avant d'arriver à une telle récolte,


il m'aura fallu trois ans d'apprentissage ... l'avantage avec le jardinage, c'est que la leçon est vite retenue parce que la sanction est sans appel : erreur fatale traduction : pas de récolte !
l'inconvénient, c'est qu'il faut attendre l'année suivante pour corriger ...

et ce fut bien pire
et l'année d'aprés, encore plusssssss pire
malgré la difficulté, le rêve était toujours là

faire pousser une opulente jungle de curcubitacée
il aura fallut un cadeau posé à l'entrée du jardin
une remorque de fumier déjà mûr posé sur un carré d'herbe
de la pluie à l'automne dernier
impossible de remuer tout ce caca
aussi, il fut décidé que le tas de merde resterait là où il avait été posé
et que le cadeau serait un bel emballage

j'ai déposé des graines directement dans le fumier
seulement trois levées sur les neuf variétés promises
aussi, ne voyant pas venir les jeunes plantules, j'ai complété avec des plants
et comme le carré avait l'air tellement grand pour de si petites choses
je n'ai pas hésité à en rajouter
trop !


les belles se sont épanouies, dés le mois d'aout elles franchissaient allègrement le plessis et elles occupaient le double de l'espace qui leur avait été attribué !
je les ai arrosé les trois premières semaines aprés la plantation, une fois par semaine mais le tuyau microporeux installé en zig-zag parmi les pieds a éclaté et elles n'ont reçu que les rares gouttes de cet été bien sec

mais la leçon ne s'arrête pas là ! dans cette jungle curcubitacéennne j'ai perdu le cornichon à concombre ! privée je fus de belle salade tomate-pourpier-concombre aussi l'an prochain, je n'oublierai pas de noter sur les pots qui est qui !

des charlottes au pied des reinettes

enfin le pluie est arrivée, à part de rares gouttes, il n'avait pas plus depuis les 19 et 20 septembre aussi j'ai pris la sage résolution de ne rien planter ... il semble que la chaleur de l'été ait eu raison de quelques-uns des nouveaux arrivés de l'automne dernier

rien planter
rien planter !
rien planter ? oui mais ...
mais si je veux des fraises, c'est maintenant qu'il faut les installer


le jour du jardin voyageur, les pommes encore pendues aux branches avaient fait lever le nez aux visiteurs, heureusement parce qu'au sol, c'était un mess around inextricable , tellement qu'il a fallut quatres bonnes heures à deux  (le charentais qui vient un lundi matin sur deux à condition qu'il ne pleuve pas était là !) pour venir à bout d'un seul côté du tunnel des reinettes

ainsi, cinquante petits pieds de fraises y ont trouvé place : vingt cinq cirafine et vingt cinq charlotte
les pots à confiture n'ont qu'à bien se tenir !

juste avant la gelée

à la faveur d'un grand rayon de soleil, j'ai fait une récolte miraculeuse sous la grande sapinette : un, deux, trois quatre crocus sativus ! et pas question de cueillir les fleurs mais ramasser délicatement les douze stigmates
sachant qu'il faut 0,1 g pour 250 g de céréales ou par litre ... il me faudra trouver une recette ou le safran y est subtil parce que 160 fleurs font 1 g


mesdames, messieurs les cuisinières les cuisiniers, à l'aide.
il fallait profiter de ce soleil là avant qu'il ne gèle, la température dégringole
et les tomates ont laissée leur place aux choux (oui encore ! je voudrais pas manquer de choux)

edit du 15 octobre :

il a gelé

savez vous planter les choux

j'aime le chou, surtout en salade mais aussi en à l'auvergnate, à la savoyarde, à l'italienne, au curry, aux pommes, aux saucisses, aux marrons, au porc, farci ou braisé ... je viens de trouver un site comme j'en cherchais un : j'ai du chou et qu'est ce que je fais avec : je tape chou et là 78 recettes. super mais c'est pas si simple avant de faire chou, il faut planter chou de là la question ! savez vous planter les choux ?

chou frisé non pommé 'demi nain'
chou frisé nero di toscana
chou frisé red russian
chou brocoli a getti di napoli
chou brocoli cima di rapa novan
chou de chine granaat

tous ces choux dont certains j'en ai bien peur resterons à l'état de jeune feuille à moins qu'il fasse une brusque poussée de croissance : je comprends pourquoi je n'ai eu que des filles ! la culture du chou c'est pas si facile
pour la plupart, les semis ont été entrepris trop tard et les repiquages ! n'en parlons pas encore plus en retard, deux retards cumulés, au jardin ça ne pardonne pas aussi, petite cession de rattrapage : en lieu et place des tomates qui vont finir en beignets de tomates vertes et en confiture, seront replantés des choux frisés


alors que reste-t-il de ce potager auquel j'ai consacré beaucoup de temps
des tomates encore et encore,
des haricots Rotbluhende suffisamment
des aubergines un peu
du céleri branche indispensable
des carottes énoOrmes
des brocolis tutti riquiqui
quelques salades (si il pouvait pleuvoir)
des bettes spontanées
et surprise les pois gourmands se sont ressemés à travers le nouveau rang de poireaux

alors oui c'est possible de faire pousser les légumes, il me faudra encore plusieurs saison pour être sûr d'être à l'heure au bon moment : semis, repiquage, récolte


il n'y aura point de navet petrowski, pas non plus de betterave albina vereduna ou de fèves witkiem, ni de rave du limousin et encore moins de radis noir ou d'épinard géant de viroflay ! tant pis pour eux, il aurait pu passer à la postérité par ma sauteuse. et puis ça aurait fait trop.

trop tard aussi pour le poireau qui n'a pas été récolté à temps, tant mieux puisque ces entrelacs m'émerveillent chaque jour et plus tard, je jouerai à cache-cache avec les semis spontanés de poireaux.

on est pas des courges

elles étaient trop jolies nichées sous les feuilles, "il faut que la queue soit sèche et tu la gardes" m'avait recommandé cette jardinière chevronnée... elles étaient trop jolies cachées sous les feuilles pour qu'on les devine mieux ... "il faut que ça casse au dessus, d'un coup sec pour qu'elles se gardent bien" m'avait recommandé une autre ... courges potiron, potimarrons, il faut que je vous cueille


il faut avoir connu les oeufs de paques pour être entrainée à cette quête : là encore une, il en manque non regarde là attention, t'attrapes et celle là et celle ci, là bas ici, la nuit était largement tombée quand nous sommes rentrées fêter cette belle cueillette avec un verre de gewurtzzz, c'est qu'on s'est dépensé à brasser ces dizaines de kilos !
d'autant que nous avions aussi fait provision de pommes

special thanks à la dame de haute savoie pour ton aide et cette photo (on voit qu'il était déjà un peu tard ?)

alors un deux trois quatre cinq six et sept, un, deux, trois et quatre ensemble, cinq les rouges six les roses et sept ... ne pas les mélanger pour tenter d'identifier ces pommiers ... pour des pommiers que l'on a cru morts ! il sont plutôt productifs ... ces pommiers étaient les premiers qui furent plantés en lieu et place du tunnel des reinettes, le jeune chien chien que nous avions alors s'est précipité vers ce qu'il a pris pour des bâtons et dans doute un nouveau jeu qui consister à tirer sur le bâton pour le faire voler en l'air, encore, et encore et suivant : quatorze jeunes pommiers massacrés, machouillés déclarés perdus pour la pomme et qui aujourd'hui donnent à eux sept l'essentiel de nos pommes soit une cinquantaine de kilos

du côté des pommiers palissés, la quantité n'y est peut-être pas mais c'est la beauté et la grosseur qui les distinguent
les pommes de l'air ont-elles relevées le défi ? rivaliser d'abondance avec les pommes de la terre  ? c'est dernières peuvent bien rester là où elles sont !
le meurtre annoncé le dix neuf mai dernier a bien eu lieu, chercher l'erreur

et pour habiter cette étoile, je pense avoir trouvé la solution : les carrés chauds

à la veille du mois d'octobre, les températures sont à l'image du ciel : estivales

  ce voeu là a été exaucé, suivant.

je suis à la cuisine

vu au jour j

le jardin vu par les autres ...

la myriade d'étoiles colorées des asters où ça papillonne aux heures chaudes .. argus ?


l'autre myriade : celle des fleurs de la jachères où ça butine  du matin au soir


celles qui brillent par leur absence : les roses avantageusement éclipsées par les courges et les pommes

merci à tous ceux qui me firent le cadeau de cette journée jardinée autour du jardin voyageur

carte postale

je passe de bonnes vacances
la sieste est à l'honneur même si les travaux forcés m'oblige à sortir
les journées sont belles au jardin, ensoleillées, calme
la nature se fait belle, les couleurs sont gaies
enfin les reines marguerites sont fleuries
bises
à dimanche pour la journée jardinée ...
ps : c'est une journée de visite avec dégustation ... de mots aussi (c'est  pas une pour jardiner ! d'ailleurs j'aurais une trop trop belle robe jardinée)

ôde à la gourge

elles courent, elles courent

courge de là
cachée sous les feuilles
de peur que je te cueille
courge d'ici
ma bouche gourmande
te mangera

avant l'automne je viens
surveiller ta pousse
je dégage tous les brins
j'écarte la mousse
et quand arrive la fleur
jaune éclantant
si elle ne grille pas
je t'attends déjà

rougir de patience

en réponse à la d'moiselle qui se pose autour du puits ... voilà les tomates ! andine cornue ? pt'ête ben qu'oui pt'ête ben qu'non.
je suis allée au marché, bien décidée sur les variétés à acquérir et dés l'arrivée devant le ban de la vendeuse de tomates tout s'emballe oh vous avez celle-ci j'en veux et celle là aussi et encore celle ci c'est pas pôssible et mon panier se remplit de multiple variété, j'ai oublié non seulement de les noter sur le pot mais aussi de me rappeler quels doux noms m'avait ainsi mis en transe tomatesque ! de retour au potager je les ai planté dans le désordre mais sur la butte à tomates  faite de notre compost  qui entretenue recevra les tomates chaque années

mais trop de tomates, elles n'avaient pas toute leur place sur la butte alors j'ai planté les suivante adans les alvéoles potagères utour de la spirale , directement dans la terre, cette même terre qui connu pendant presque trente ans la culture du mais

sans commentaire
enfin, un cadeau venu d'un anglo saxon ... quelques pieds de tomates trouvèrent place au milieu des fleurs, dans un massif où un semis n'avait pas levé malgré l'amendement au lombricompost ! jolies non ?

lesquelles arriveront maillot rouge ? à suivre ...

rougir de patience

... voilà les tomates ! andine cornue ? pt'ête ben qu'oui pt'ête ben qu'non.
je suis allée au marché, bien décidée sur les variétés à acquérir et dés l'arrivée devant le ban de la vendeuse de tomates tout s'emballe oh vous avez celle-ci j'en veux et celle là aussi et encore celle ci c'est pas pôssible et mon panier se remplit de multiple variété, j'ai oublié non seulement de les noter sur le pot mais aussi de me rappeler quels doux noms m'avait ainsi mis en transe tomatesque ! de retour au potager je les ai planté dans le désordre mais sur la butte à tomates faite de notre compost qui entretenue recevra les tomates chaque années

mais trop de tomates, elles n'avaient pas toute leur place sur la butte alors j'ai planté les suivante adans les alvéoles potagères utour de la spirale , directement dans la terre, cette même terre qui connu pendant presque trente ans la culture du mais

sans commentaire
enfin, un cadeau venu d'un anglo saxon ... quelques pieds de tomates trouvèrent place au milieu des fleurs, dans un massif où un semis n'avait pas levé malgré l'amendement au lombricompost ! jolies non ?

lesquelles arriveront maillot rouge ? à suivre ...

les abeilles préfèrent la mercuriale

au milieu de la jachère poussent des fleurs des champs bleuet, coquelicot et des moins champs : zinnia, lavatère

toutes sont mellifères aussi de bon matin, le bzzzzzzzzzzzzzzzzz est assourdissant
à y regarder de plus prés, ne sont pas visitées celles que l'on croit, c'est la mercuriale qui vole la vedette

et les abeilles repartent chargées de pollen

jaune de la tête au pieds

la mercuriale annuelle est dioïque : les fleurs unisexuées mâles (à étamines) et femelles (à pistil) sont portées par des pieds différents : certaines cellules se gorgent de l'humidité matinale jusqu'à éclater au moment précis de l'ouverture de l'anthère (partie terminale de l'étamine, organe mâle de la fleur, qui produit et renferme le pollen),
voilà pourquoi les abeilles font gros petits déjeuner
mais .. mais la mercuriale est une mauvaise herbe des champs et des potagers, la plante fraîche est peu appétente : le suc de cette plante est abondant et d'un goût un peu salé mais n'est pas laiteux comme celui des euphorbiacées[...] un principe amer purgatif, du muqueux, de la chlorophylle, de l'albumine végétales, une substance grasse blanche, une huile volatile, de l'acide pectique, du liqueux, quelques sels, de l'ammonique

dictionnaire universel de matière médiale et de thérapeutique générale

si la Mercuriale était jadis cultivée dans les jardins, et cueillie à des fins curatives, mieux vaut éviter de suivre cet exemple qui n'est pas sans risque : ses propriétés laxatives lui ont valu les doux noms vernaculaires de caquenlit ou de chimou, toxique, elle est dangereuse pour le bétail

mais ...
mais y aurait-il un lien de cause à effet entre l'observation de la disparition de colonnies d'abeilles et l'eradication de la mercuriale en tant qu'adventice ?

l'été est chaud, pourvu que l'hiver soit chou

le potager pousse sans moi mais pas sans eau plombé sous le soleil qu'il est
promesse de chou, de chou et encore de chou et puis aussi de salade, de navet, de radis, de physalis et puis déjà des haricots, des tomates, des patates (si peu !)

enfin, enfin, un tapis de millefleurs orne les carrés qui n'en sont pas et c'est avec une joie sans cesse renouvelée que je découvre chaque matin ou chaque soir les nouvelles venues
dans la lumière du matin, les feuilles des courgettes, potirons et autres curcubitacées ont retrouvées de leur magnificence
et devant la maison, les zinnias font de l'oeil aux papillons dans leurs couleurs surranées

l'été est chaud, pourvu que l'hiver soit chou

le potager pousse sans moi mais pas sans eau plombé sous le soleil qu'il est
promesse de chou, de chou et encore de chou et puis aussi de salade, de navet, de radis, de physalis et puis déjà des haricots, des tomates, des patates (si peu !)

enfin, enfin, un tapis de millefleurs orne les carrés qui n'en sont pas et c'est avec une joie sans cesse renouvelée que je découvre chaque matin ou chaque soir les nouvelles venues

dans la lumière du matin, les feuilles des courgettes, potirons et autres curcubitacées ont retrouvées de leur magnificence

et devant la maison, les zinnias font de l'oeil aux papillons dans leurs couleurs surranées