aprés le petit déj ... au jardin

fini ! taillé et dompté
rosier pommier rosier pommier ... quatorze pommiers, douze rosiers font le tunnel des reinettes

le père meynard m'avait appris à tenir mon sécateur, j'ai mis du temps à comprendre, et je me suis appliquée

PAS bien

bOn

la lame du sécateur doit toujours être sur la partie du bois qui reste
la partie qui appuie doit appuyer sur la partie du bois à couper
le bois qui reste doit être coupé net
la partie du bois qui sert d'appui ne manquera pas d'être abimée

des promesses de pommes

  

on pourrait y voir que du rose

depuis quelques jours,  quand mon regard allait vers lui, il me semblait bien qu'il rosissait
et je me raisonnais :
oui  ? mais ... jamais on ne l'avait vu d'en haut, on est pas habitué à le voir sous cet angle
c'est la lumière qui le fait rose parce que c'est beaucoup trop tôt

le prunus pissardii

Le prunus pissardii est un arbre d'ornement originaire d'Asie et encore appelé prunus myrobolan, il est très répandu dans la décoration urbaine ou les jardins particuliers. Il appartient à la famille des rosacées.
Sa croissance est rapide, du moins au début et Il possède un tronc et des branches droites. Par la suite, elles s'étalent, donnant à l'arbre un port arrondi.
Le feuillage caduc constitue un premier élément intéressant étant donné sa couleur pourpre, particulièrement intense au printemps.
Les feuilles sont allongées et dentées, d'une longueur de 7 cm au maximum.
La floraison particulièrement abondante intervient en mars-avril où des milliers de fleurs rosées et parfumées s'épanouissent en masquant une bonne partie du feuillage en train de se déployer.
Les fruits sont des petites prunes pourpres.
Cet arbre est extrêmement facile à cultiver, il n'a pas d'exigence particulière et résiste bien au froid.

au secours !  le prunus est en  fleur

je veux connaitre de nombreux printemps avec toi

je suis allée faire un tour au jardin
j'étais seule ce matin à faire le tour du jardin.
la lumière pourrait être belle, le soleil se lève sur un horizon où se décline une palette arc en ciel, mauve, rose, orange, rouge et  finalement éclatant sur la brume matinale et la gelée blanche qui enveloppe la moindre brindille et la fait briller d'une miriade d'étoiles.
la musique aussi pourrait être belle, les oiseaux quêtent bruyamment autour de la maison à la recherche d'un logement, accessibilité des  brindilles nécessaires au confort, facilité du ménage, qualité de la vue, aspect pratique de la piste d'envol, tous ces  états des lieux se font d'aller et venus incessants.
la journée pourrait être belle, si je n'étais pas la seule à flâner à travers le jardin ce matin, alors je n'aurais pas l'impression d'errer.

j'ai  humé l'air prés de l'eucalyptus, admiré la dentelle qui borde les feuilles marcescentes des charmes, regardé étonnée les jeunes pousses de rosiers, fouillé le sol du regard à la recherche des promesses de tulipes.
j'ai profité de la chaleur de ce soleil levant

je suis allée rendre visite au poirier taillé dimanche de mains d'arboviticulteur, aux pommiers déjà taillés mais qu'il faudra retoucher et ceux auxquels il va falloir toucher ...

et la vigne ? le compost mûrit et lui sera d'un grand secours

en tournant dans le jardin, j'ai rencontré des nouvelles du printemps. on dit qu'un premier vol de grue est déjà allé vers le nord voir le thermomètre tant les températures sont douces. crocus, primevères et petite jonquille ne vous êtes pas un peu précipitée dehors trop tôt ?

je suis rentrée avec une récolte d'images, et plus tard dans l'aprés midi,  il m'accompagnait virtuellement dans ce tour de jardin et ce soir je recevais la plus belle des déclarations.

je veux connaitre de nombreux printemps avec toila journée à été belle auprés de lui.

que serair-je sans toi

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement


 Louis Aragon. - Jean Ferrat