même pas des roses de noël

des gerberas
des agapanthes
un alstromère géant

pour tenir compagnie à mes narcisses paperwhite
et puis aussi du lilas qui sentait bon
et encore de fragiles lisianthus, fleurs impossible à faire pousser

toute en direct des serres de hollande
voilà ce n'était pas raisonnable
mais irrésitible
en plus la fleuriste est aussi charmante que ses fleurs

mais rien n'était vraiment raisonnable dans ce noel  :

dresser la table pour vingt six personnes (nous aurions du être trente et deux enfants tout-petits ! et comme les absents ont toujours torts ... nous les aurions assis par terre !
une maison à ménager aprés six mois de jachère ... des troupeaux de moutons et des kilos de tissage d'arachnide
les décos de noel à renouveler ... thème nature ... sapin, tenture, esprit, bougie, oiseaux,
un déjeuner de noel à cuisiner  ... et c'est le chef lui-même qui s'en est chargé : le père lustucru nous a régalé

alors le point d'orge, ... je me suis fait plaisir avec ces quelques fleurs sur la table, pardonne-moi planète, c'était irrésistible

j'ai été punie par si peu de raison ... au lendemain de noel, je suis retombée comme un soufflé, je le sentais arriver par derrière, ces jours derniers, le petit rond qui fourmille, signe de tension dans les cervicales
je me suis levée, recouchée, relevée recouchée ... la tête qui se met à battre, poum poum poum .... pffffffffffffffffffttttt je dois dormir -prendre le médoc d'urgence pour ce raté du moteur - et dormir .
je suis en pré-vacances, je serais en vacances du premier au sept pour vaquer
et là je dois être raisonnable : vacances pas seulement un temps pendant lequel le travail cesse (qui devient un temps pour se consacrer aux travaux d'hercule à la maison) non je dois être raisonnable et prendre un temps de repos ,  une interruption que je m'accorderai dans les occupations ordinaires. prendre le temps de buller, dormir, lire, dormir ...

des narcisses au bain

déjà là
les narcisses sont mis à pousser
un fond de bille de verre
de l'eau
et les bulbes
il faut les laisser  au frais (entre 10° et 15° C)
jusqu'à ce que les pousses fassent une dizaine de centimètres

alors elles viendront fleurir dans la maison
les narcisses paperwhite parfumeront l'atmosphère
au moins autant que les jacinthes posées au centre
à suivre ...

la réponse en image

ce soir le vent qui frappe à ma porte
me parle des amours mortes
devant le feu qui s' éteint
ce soir c'est une chanson d' automne
dans la maison qui frissonne
et je pense aux jours lointains

bonheur fané, cheveux au vent
baisers volés, rêves mouvants
que reste-t-il de tout cela
dites-le-moi

un petit village, un vieux clocher
un paysage si bien caché
et dans un nuage le cher visage
de mon passé

les mots les mots tendres qu'on murmure
les caresses les plus pures
les serments au fond des bois
les fleurs qu'on retrouve dans un livre
dont le parfum vous enivre
se sont envolés pourquoi?

que reste-t-il de nos amours
que reste-t-il de ces beaux jours
une photo, vieille photo
de ma jeunesse
que reste-t-il des billets doux
des mois d' avril, des rendez-vous
un souvenir qui me poursuit
sans cesse

le cercle de récolte dans la lumière du soleil palissant

l'été n'est plus qu'un vieux souvenir mais novembre nous réserve encore quelques belles journées ... la lumière rasante illumine les ors de l'automne et les matins brumeux nous enchantent de romantisme

les dessins laissés par la tondeuse masquée ambitionnent de devenir grand, ... beau comme ? ... mystérieux comme ... mais les nouveaux desseins seront pour la saison prochaine ... à condition de récolter les graines !
alors profitons de ces journées ensoleillées  ... tout autour de la spirale ... des ronds de récoltes, des espaces semés de fleurs d'ornements  et de graminées, jamais désherbés ... les fleurs ont poussées tuteurées par les graminées et autres advantices géantes et les voilà prêtes à répandre leurs graines, précieuses semences pour l'année prochaine ... et festin pour les oiseaux cet hiver
ce matin, pas un ! mais plusieurs chardonneret sur une même tige de cosmos à se gaver des graines portées en hérisson.

novembre chaud au début, froid à la fin.
Telle Toussaint, Telle Noël.
À la Toussaint, commence l'été de la Saint-Martin.
11 novembre : Saint-Martin
Été de la Saint-Martin.
L'été de la Saint-Martin dure trois jours et un brin.

lumière du soir

       voilà à quoi ressemble le jardin ... besoin de ripoliner !

oui mais voilà le ciel joue avec mon temps, coucou, soleil ...quand je peux point et point de soleil donc des gouttes quand j'arrive au jardin !
en attendant l'été de la saint martin, il faut faire avec les caprices du temps

non seulement les jours sont plus courts mais la nuit tombe plus vite ! c'est ça le truc, le moyen mémotechnique pour s'en souvenir : quand les jours racourcissent, on dit que ça diminue, alors on recule d'une heure
pour la prochaine fois ça fera que comme les jours rallongent c'est donc que ça augmente alors on avance d'une heure !

 bon c'est fait même que je préfère l'heure d'hiver ! et puis une sortie entre chien et loup au jardin est l'occasion d'observer sous un autre angle

d'approcher le jeu de l'ombre et de la lumière

de regarder la brise du soir faire osciller doucement les grandes touffes

de capturer les couleurs à la ferveur de la lumière du soir

d'humer l'air chargé de cette fragance
enfin l'occasion de voir pétiller les dernières fleurs de l'année

désagréable ??

la tondeuse masquée

bien qu'il brille encore, il se fait de plus en plus bas,

bien qu'il irradie les lumières, il se lève de plus en plus tard,

bien qu'il chauffe encore, il se couche de plus en plus tôt

une chance qu'il fasse encore beau (surtout le lundi, le lundi au soleil ... la lala lalalère)

en espérant que ce soit la dernière coupe

bien que la tonte ait ses vertus
en dehors du moment fatidique où il faut démarrer l'engin : le type qui a pensé le système de démarrage des moteurs thermique est un musclor ! bouhou hou
aprés, il suffit de suivre et l'esprit suit le chemin à tracer, comme dans un jeu :

là, le défi serait de ne jamais repasser par le même chemin ... ce qui fait que j'ai laissé un oubli !
ici, il faut faire la ligne droite la plus longue
ailleurs, je ne dois faire que en avançant
ou encore, il ne faut pas faire demi tour
et surtout : faire de joli dessin et des ronds dans la pelouse.

un jeu imaginaire et vengeur où je suis seule maître du jeu (avec le moteur, un p'ti peu) je décide des règles et je les change au gré de mes fantaisies, de mes envies, comme ça m'arrange. c'est pas du jeu mais c'est moi qui décide. Na.   
ainsi, derrière ma tondeuse (bon, d'accord, c'est pas celle de la fête des mères mais on dirait que !),donc derrière MA tondeuse,  je parcours le jardin en long en large et en travers , de quoi découvrir les trésors cachés

 

trois courges : miranda et deux acorn, miam miam

couleur d'automne dans un jardin privé d'érable

Dans le vent qui les tord les érables se plaignent,

Et j'en sais un, là-bas, dont tous les rameaux saignent !

Il est dans la montagne, auprès d'un chêne vieux,
Sur le bord d'un chemin sombre et silencieux.

L'écarlate s'épand et le rubis s'écoule
De sa large ramure au bruit frais d'eau qui coule.

Il n'est qu'une blessure où, magnifiquement,
Le rayon qui pénètre allume un flamboiement !

Le bel arbre ! On dirait que sa cime qui bouge
A trempé dans les feux mourants du soleil rouge !

Sur le feuillage d'or au sol brun s'amassant,
Par instant, il échappe une feuille de sang.

Et quand le soir éteint l'éclat de chaque chose,
L'ombre qui l'enveloppe en devient toute rose !

La lune bleue et blanche au lointain émergeant,
Dans la nuit vaste et pure y verse une eau d'argent.

Et c'est une splendeur claire que rien n'égale,
Sous le soleil penchant ou la nuit automnale !

Albert LOZEAU (1878-1924)

Érable rouge

    
Pas d'érable dans le jardin ... la terre est trop calcaire, c'est un regret que de ne pas profiter de ces couleurs automnales
je suis descendue dans mon jardin
j'ai vu rouge
j'ai fait la chasse aux papillons
j'ai retrouvé le paon du jour de mema ... pour les autres, je ne sais pas les nommer

j'aime les asters,
leurs couleurs réchauffent les premiers frimas
ils illuminent la grisaille du matin
ils explosent quand on croit la saison fleurie finie
j'aime leur charme desuet
un seul petit éclat fait jaillir une gerbe de fleurs
il se sont fait discret au printemps, laissant l'espace aux tulipes
l'espace leur appartient à l'automne
ils font le régal des abeilles, on entend autant que l'on voit leur fleurissement

colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent

ce ne sont pas des colchiques
inutile de  prendre des vessies pour des lanternes
attention les moutons sont de retour
à la saison où les araignées passent du dehors au dedans,

je me promène avec mon matériel de la jardiniere en goguette

en goguette, je sais pas mais de la jardiniere qui guette, pour sûr
qui guette quoi qui peut être récolté, bouturé, ramassé
des tubes de fleuriste pour les boutures
du papier journal pour envelopper les racines
un sécateur, un feutre (pour l'identification)
le couteau à désherber qui va si bien pour prélever un éclat de plante avec racines
une grand poche isotherme pour tout transporter

et surtout
des enveloppes (à lécher) pour garder des graines
et justement, il y a de pleins champs à récolter ... les jachères fleuries sont faites pour ça !

elles favorisent la biodiversité

les graines sont fournies aux agriculteurs  par la fédération des chasseurs à plusieurs conditions :
que l'agriculteur ait adhéré à un plan de chasse et que le champ soit accessible à quiconque voudra cueillir des fleurs ou des graines ... alors allons y : cosmos, centaurée, lavatère, cosmos sulfuréus, zinnia, oeillet d'inde ...
allons y gaiement  ... des graines faciles et pas chères pour fleurir le jardin l'an prochain,

et nous rêverons à la prochaine miaou

pour cette année les semis sont restés sans résultat pour la plupart sauf celui ci ...

  

j'ai aussi des sachets pour rapporter tout ce qui pourrait servir comme décoration (de noel) pomme de pin, marron d'inde, glands ...

---

note de dernière minute, les limaces salées cicatrisent, dernière idée en date : les récolter toute et les jeter au compost, autant qu'elles se rendent utile ! aprés on verra ?!!!

prune, prunes, prunes pour les brunes

La taille du rayon du périmètre de sécurité de celui qui mange des prunes chaudes est inversement proportionnel à la température de la prune
et la vitesse de la course du mangeur de prunes est proportionnelle à la quantité ingurgitée

fort de ces deux équations ...

il y a de quoi faire des clafoutis, des tartes, des confitures, des crumbles, des compotes, des ... des ??

que faire avec un autant de prunes ! heureusement qu'il y a un seul prunier, je n'en dirait pas autant des pommiers ! que de pommes et pas seulement sur notre pommier à briques,

tous les pommiers sont courbés de pommes, il y aura aussi des pêches, des brugnons (des vrais !) des poires -es-cep-ti-o-nnel ! et même des raisins ... une autre fois

et donc pour en revenir aux prunes ... il y en a beaucoup trop pour nous , trop pour l'arbre aussi qui plie jusqu'au sol et pour l'aider un peu à porter autant, j'ai glissé des bambous pour soutenir les branches ... on dirait un prunier-tipi

alors prune, 36 15 code kiki n'en veut .......... vient en chercher ! avant que les geais n'ai tout mangé ?

ça fourmillait au jardin

je cite le début d'un article sur le jardinage du réseau québecois pour la simplicité volontaire :

le jardinage est un merveilleux moyen d'être au contact avec la nature ... il est possible de jardiner partout, à n'importe quel moment, et c'est une activité accessible à n'importe qui. chacun peut trouver ses raisons pour jardiner : embellir la maison, parfumer l'environnement, faire de l'ombre, mettre de la couleur, cultiver des fruits, ou simplement se nourrir de bons légumes bien frais.

se reposer ... la tête

en plus de tout cela, citons qu'il s'agit d'une activité calme, méditative qui aide grandement à reduire le stress que nous vivons tous à l'occasion.

à pratiquer le jardinage, j'en suis venue à reconnaitre les aspects de la vie à la fois trop stressants et trop compliqués

pourquoi ? comment ? simplifier !

parmi les circonstances qui contribuent à rendre nos vies complexes et stressantes,

le désordre est un élément à ne pas négliger.

grâce à quelques rencontres, des échanges, des avis, nous nous sommes décidés à mettre en pratique l'une des idées lancées : proposer de former une équipe d'un jour sur un lieu pour s'affairer ensemble sur un même chantier, c'est déjà pas facile à dire alors à faire ! encore moins !

nous avons partagé le nettoyage du jardin et la table du déjeuner, d'autres sont passés nous encourager, une bien belle journée, combien ? dix, vingt , trente ? peut-être bien plus sur l'ensemble de la journée.
tous ensemble pour arracher les robertes, les chardons et autres saletés, pour couper les fleurs fanées, pour biner, pour planter ce qui était encore resté dans la brouette, pour charrier de la terre, pour tailler les charmes, pour bruler les déchets

pour se rencontrer

et le jardin tout beau  depuis !
les idées reposées à le voir tout propre
le moral au beau fixe devant tant d'amitié

l'entraide et la solidarité ont fonctionné ici devant un problème donné,

ça doit pouvoir se faire ailleurs pour résoudre d'autre problématique

il faut remettre ça ailleurs en d'autres temps pour d'autres travaux
juste lancer l'appel et regarder une chaine de communication se mettre en marche :

texto, mail, blog et téléphone arabe à l'appui

on réussit mieux à tous ce qui parait trop à un

fête A la limAce à pareil As

en cette saison, nous passons au moins une heure au jardin chaque jour, l'un ou l'autre parfois tous les deux. depuis trois semaines , les averses régulières ... et ... les aléas de notre quotidien bouleversé ont empêchés cet entretien quotidien : à peine le temps de faire un petit tour de jardin, mais suffisant pour constater les dégats. adieu fleurs, couleurs et hauteurs, aucun danger que mon mari ne me batte !

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.
la laitière et le pot de lait. Jean de la Fontaine

alors le dit mari en eu l'idée : lancer un appel à jardiner !
il pleuvait ... elles étaient sorties
c'est la fête à la limAsssssssssse à pareillAsssssssssssssse
justement on en parlait :
dimanche , on fait la fête à la limAsse à pareillAs
les ramasser toutes,
les fermer dans un bocal, toute,
le noyer toutes
et les jeter toutes
à moinssse
à moinss
à moins
que quelqu'un connaisse la recette pour fabriquer un (excellent) sirop de limace contre la toux.

mon pauvre jardin abandonné est envahi par ces vilaines limaces, elles ont mangé mes semis, dévoré les sauges, haché les immortelle de virginie, taillé les pousses de dalhias, elles ne sont pas les seules à avoir des véléités d'envahissement ... la guerre picrocholine aura bien lieu.

j'en appelle à toute les mains jardinères animées d'un sentiment d'entraide
pour venir livrer cet assaut sans pitié
du lever du jour au coucher du soleil
dimanche premier juillet de l'an deux mille sept
au lieu dit de pareillas

venez nombreux
faire la fête à la limace

qu'on se le dise
la table du déjeuner sera ouverte (à condition d'apporter sa chaise)
et les crèpes abondantes

et si il n'y a pas assez de limaces pour tous le monde, il y a en plus

du liseron à arracher
des graines à récolter
des hampes florales à couper
des adventices à retirer
dans la plate bande rose
dans l'enclos blanc
retirer la consoude et la tanaisie dans le carré blanc

arracher les myosotis et autres des rosiers sous le prunus
ramasser les pommes de pins tombées du ciel dans les allées blanches
tailler et planter les piquets en bambous aux tomates
désherber et pailler le potager
planter les curcubitacées
finir de poser le goutte à goutte
désherber les 4x4 où rien n'a pu pousser face à la pergola
retirer les roses fannées
éclaircir les pommes
rammasser le cassis
tailler le buis en nuage
nettoyer les palox
greliner la face nord de la mare au canard
tailler la lavande
bruler détritusse

et si vraiment tout cela est terminé, on pourra
apporter les gorgonnes dans létoiledétin
finir de monter la serre
et ... planter le paravent des toilettes sèches

puisque c'est comme ça ! j'ai craqué

puisque c'est comme ça ! j'ai craqué

il n'y a pas de raison que le père lustucru soit chimiothérapé et pas le jardin ! alors voilà j'ai craqué, je pense le plus grand mal du glyphosate
on a beau raisonnablement savoir que les slogans publicitaires ne disent pas la vérité, ils ont pervertis les esprits au point de faire croire que c'est la solution désherbage !
l'anesthésie des consciences conduit aujourd'hui particuliers, agriculteurs, collectivités, à user de ces herbicides totaux, convaincus par cette tornade publicitaire du caractère soit-disant inoffensif de ces pesticides.
longtemps nous avons utilisé cette molécule miracle qui solutionnait la corvée de désherbage : binage, arrachage, et re-binage et arrachage alors une fois de plus ou une fois de moins ? oui mais depuis je sais et je ne peux pas envoyer au diable la  préservation de l'écosystème ou de la microfaune du sol ? je l'ai fait ou plutôt je l'ai fait faire. depuis j'ai honte, j'ai l'impression d'avoir empoisonné cette partie du jardin.
le glyphosate a été breveté en 1969 et est commercialisé depuis 1975, cette molécule n'est pourtant analysable en routine dans les eaux que depuis 1998 ! par des analyses dont les travaux de recherche nécessaires à la détection de ce pesticide dans les eaux a été financée par les consommateurs d'eau eux-mêmes  : il s'agit d'une matière active dont la solubilité est très élevée (quatre cent fois celle de l'atrazine), relativement stable (durée de demi-vie de 47 jours) et moyennement retenue par la partie organique du sol ( koc de 750 cm3/g). le glyphosate est donc bien une molécule persistante et potentiellement mobile.  6 mois après l'application de glyphosate aux doses homologuées sur des surfaces imperméables comme perméables, on retrouve dans les eaux de ruissellement des concentrations allant de 1,95 à 6,8 µg/l

le père lustucru a déclaré que pour se battre contre le mal qui le ronge,
il lui faut rassembler toute son énergie,
tirer partie de l'énergie mouvante,
vivre en harmonie et cela rime avec netteté.
à quoi ça rime ?
avec propreté,
exit chardons coquelicots et autres graminées que j'observe tendrement ... alors on négocie des espaces livrés à eux même et des espaces parfaitement jardiné (qui rime avec désherbé)

je ne peux pas fourcheàbêcher nuit et jour, ni sarcler du soir au matin, encore moins bêcher du dimanche au lundi alors que le coté droit (tiens tiens ... comme le poumon droit !) était envahi de chardons et autres fleurs impropres dans un espace sensé être jardiné, j'ai pris une décision de lobotomisée.
sitôt dit sitôt fait, le tintin-jardinier trop heureux d'utiliser une solution simple aux mauvaises herbes désherbait en sifflotant (sans masque) l'inconscient !
simple simple ? attention il ne faut pas confondre simplicité et facilité

la facilité c'est le talent qui se retourne contre nous disait jean paul sartre

mea culpa je recommencerais pas mais de rage, on va chimiquer le père lustucru, alors au point où on en était de la chimisation ! va pour la chimie ... on va trouver l'antidote ...

j'ai mouillé ma chemise pour d'hypothétiques tapis de millefleurs

on pourrait mettre du desherbant pour faire disparaitre l'herbes : non
on pourrait mettre du limacide pour tuer les limaces (et les escargots) : non
on pourrait acheter des plants (de pelargonium ?) et les repiquer : non
mais j'ai choisi une autre route

alors forcément, il faut bêcher, sarcler, ramasser, se courber,
et faire quand la météo le permet (encore faut-il être disponible au moment où le ciel est clément !)
et son épaule qui ne va pas vraiment mieux ...
mais les encouragements sont là :



des semis spontanés qui débordent de naturel
alors je sème encore pour qu'un jour elles se ressement toutes seules



naissance de feuilles, naissance de fleurs :



l'an passé, il n'avait pas plu sur mes semis, ce fut un désastre ...
il fallait arrosé,
le terreau séchait
et les jeunes pousses séchaient sur place

ce n'est pas le cas cette année,

il faut tenir les semis propres, donc éliminer régulièrement le chenopode qui poussent si viiiiiiiiiite
etil faut éliminer les limaces qui broutent la moindre feuille
les premiers semis en caisse ont été dévoré ... nul besoin de repiquer , ils n'existent plus
heureusement, il restait des graines (surtout de zinnia, oufff)

les mélanges de graines décidés, elles ont été réparties dans du sable humide, les unes pour les carrés (face à la pergola) les autres pour la spirale (autour de la mare au canard), entre temps il a plu ... et une partie des graines restées dans le sable a germé. il y avait urgence à les mettre en terre. ce qui fut dit fut fait. trés amusant, en tombant au sol, elles se mettaient dans le bon sens (racine vers le sol) et à la couverture de terreau, elles avaient naturellement la tête en haut ! un peu de bonne vieille terre ... et croisons les doigts pour voir jaillir un tapis de millefleurs

mais bientôt , je me reposerai en contemplant ces espaces là fleuris

à la mi aout, couchée dans le foin avec le soleil pour témoin
quoique à la mi-aout ... il reste encore la mi-aout et septembre ! jusqu'en octobre ...

des fleurs et des courges entre deux averses

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on n'en fini pas de vider le pluviometre, il pleut beaucoup et il ne fait pas chaud ... les éclaircies alternent avec des épisodes pluvieux ... autant dire qu'entre deux averses qui tombent à seaux, il ne pleut plus !
le vieux rosiers qui donnent de merveilleuses roses pour la cuisine est trés abimés et les roses s'abiment trés trés vite, je ne crois pas être capable de faire de la gelée de rose cette année.

le temps est au désherbage (encore et toujours !) mais c'est aussi le temps des promenades parfumées. malheureusement les roses bien qu'elles nous enivrent, souffrent de ces averses répétées, de l'humidité et de la fraîcheur.

à l'automne, j'ai déplacé les oeillets qui foisonnaient (lapsus) qui voisinaient avec les rosiers
certains n'ont pas supporté, d'autres s'en remettent mal, bref ils sont beaucoup moins fleuris et odorants ... mais les conditions météorologiques actuelles ne leur conviennent guère !
de promenades en promenades dans le jardin, de nouveaux tracés se dessinent ...

un cercle se dessine devant la maison, nous allons le cerner un peu plus et mettrons en place des arbustes (persistant ?) dans des pots, oui des grands pots pour qu'ils aient une taille de plus ! en attendant, nous avons disposé ceux là, pour voir comment ils s'inscrivent, comment ou les contourne, comment on les voit ... grands

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entre deux averses, j'ai planté des bâtons dans les carrés !

nan... j'ai fait des semis de fleurs fraîches dans les carrés !

et comme il y avait beaucoup de vent, l'éolyre, pourtant cassée me tenait compagnie.

un assemblage de graines de sachets achetés et d'autres récoltées dans le jardin ou les jachères fleuries : cosmos, amarante_queue_de_renard, et surtout zinnia qui ont trés bien réussis l'an passé.
mélées à du sable fin, j'ai répandu le mélange graines_sable à la surface du sol avant le recouvrir de terreau fin et j'ai couvert avec un voile de forçage afin que les oiseaux (dont les nids piaillent dans tous les coins) ne me pillent pas le semis à la germination !

bêtement, j'ai fait un autre mélange : graminées, bleuet, oeillet d'inde ... dans le sable avant de m'apercevoir qu'il fallait désherber ! stupide que je suis, depuis j'enfourche ma grelinette euh fourche_à_bêcher dés que le temps se lève, la moitié est prête, l'autre demain ? de toute façon, il faudra que je sème demain quoiqu'il arrive sinon les graines vont germer dans le sable et alors s'en sera fini des fleurs et graminées pour là

enfin les curcubitacées sont semées ... en godet avant d'aller rejoindre les espaces autour de la spirale  qui se dessine :

courge à graines, curcubita pepo
courge acorn table queen
potimarron red kuri
courge pomme d'or
courgette ronde de nice
courgette verte non coureuse des maraichers
turban d'aladin
courge miranda
courge arte
melon à confire
courge sweet dumpling
luffa cylindrica
potiron atlantic giant

grenouillette m'a promis de belles étiquettes ... parce qu'aprés on oublie qui elles sont comment il faut les cueillir !